Les elfes et les hommes ont toujours eu une fâcheuse tendance à se reproduire entre eux au fil des siècle qui marquèrent les différents âges, quel que soit le monde auquel ils appartenaient. Or il advint que dans un de ces mondes, dans un de ces siècles, un amour – prévisible – nacquit entre une elfe et un homme. Une fois encore, l'enfant née de cette fusion des engeances allaient être amené à accomplir maintes choses qui marquent l'esprit des hommes, passent dans un paragraphe de livre elfique, et vaut une annotation dans un syllabus d'homme-bête ... Un beau matin de printemps, sous les rayons roses d'une aube froide et bucolique, Synae était conçue dans la joie et la bonne humeur qui précéde aux angoisses de la prise de responsabilité paternelle et aux crises de gourmandise maternelle.
Si le fait qu'homme et elfe ont toujours eu une étrange tendance l'un envers l'autre, il faut savoir que le mariage entre ces deux races étaient la plupart du temps vu sous un oeil peu gracieux. Aussi, afin d'éviter la déchéance, le jeune père préfèra renier la mère et pendre une jeune femme de sa race pour épouse. Esseulé, la mère retourna dans son peuple, au-delà des forêts verdoyantes, et accoucha dans la tristesse de l'amante délaissée. C'est donc dans un climat assez sombre que nacquit Synae, baptisée ainsi car ces yeux rappelaient à sa mère une petite fleur qui poussait dans les sous bois de sa cité, la Synette. Parmis les elfes, la jeune enfant grandit et acquit ses lettres. Rapidement, elle comprit qu'elle était le résultat d'un amour interdit. Elle ne présentait en effet que un unique attribut elfique dans sa personne: ses oreilles. Tout le reste lui manquait. Elle avait le physique qui caractérise les femmes humaines du Centre, ce physique hérité des anciens Maîtres des Dragons, des yeux bleus marins, des cheveux fins et clair, une statures fortes et sveltes ... Mais pas un soupço de la grâce des elfes, ni leur ailes, ni leur puissant regard et leur aptitude à la magie. Seulement des oreilles ridiculement pointues et un sens plus fort, êut-être, de la présence de la vie autour d'elle.
A l'âge de 16 ans, la jenue fille décida de partir vers le continent, de rejoindre la Grande civilisation, la Terre qui avait prise ebn son sein les trois grandes races de ce monde. Son but ultime était bien sûr de ralier l'Ancienne Cité des dresseurs de Dragons, pour se mêler à un peuple qui lui correspondait mieux. Ainsi, elle prenait la route et acceptait le sort qui attend tout ceux qui décident un jour de sortir de chez eux: l'aventure. Laissant ces pieds se poser lun devant l'autre, elle se laissait guider jusqu'en des lieux que seules les Dieux connaissait.